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 tw - sorry not sorry (jahi)

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Diego Sanchez
Diego Sanchez
m o o n light dude
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tw - sorry not sorry (jahi)   13.07.23 11:21

le soleil qui cogne peut-être un peu trop fort pour un match de football, mais t'as pas réussi à t'empêcher d'accepter l'invitation. miguel et rosa en train de faire la sieste l'un dans les bras de l'autre, ton pote avait à peine grogné quand tu lui avais proposé de t'accompagner. t'avais pensé un moment inviter zara, mais la muse se prélassait au soleil afin de parfaire son bronzage, refusant ne serait-ce que penser à transpirer en compagnie d'inconnus. un dernier discret regard à sa parfaite silhouette avant de partir vers la zone boisée, terrain de football à moitié ombragé seulement, ce qui ne faisait qu'à peine éloigner la chaleur étouffante. pourquoi s'y soumettre, alors que l'eau de la piscine se transformait en promesse de fraicheur ? parce que t'es comme ça diego, t'aime les défis, sportif dans l'âme malgré ta flemmardise parfois légendaire. et tu ne comptais pas t'affaler dans ta tente à ne rien faire, alors autant bouger un peu !

plus tard

grimace qui étire ton visage quand tu vois la balle rouler jusqu'en dehors du terrain, stoppée par les jambes d'un type posé à l'ombre un peu plus loin. trop concentré par le match, tu n'avais pas remarqué sa présence, tes yeux le détaillant au fur et à mesure de ton approche. plutôt beau gosse, tu ignores pourquoi tu sens cette boule de stress s'agrandir au creux de ton ventre - tu vas juste récupérer la balle et t'excuser pour le dérangement. alors pourquoi ton regard ne parvient pas à se décrocher de son visage ? comme happé par sa beauté, chose rarement ressentie, d'autant plus envers un garçon.

salut. sourire un peu gêné, tu te grattes la tête d'un air désolé. vêtu seulement d'un short de sport et de baskets, musculature apparente et luisante par l'effort, tu te demandes quelle impression tu lui fais. est-ce que toi aussi tu me trouves beau ? déglutition un brin difficile, incompréhension sur ta capacité à n'être qu'un crétin. — désolé pour la balle. tu te penches en avant pour récupérer la sphère coupable de votre rencontrer, mais déjà tu recules de quelques pas, distance de sécurité - comme pour ne pas te brûler.

@jahi sissoko


Dernière édition par Diego Sanchez le 16.07.23 19:40, édité 1 fois
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Jahi Sissoko
Jahi Sissoko

Arrivée : 13/07/2023
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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   13.07.23 23:03

Tu ne savais pas trop quoi faire aujourd’hui, alors, t’avais juste laissé faire le hasard. De tes pas qui s’égarent ici et là. Profiter du soleil. Peut-être un peu trop chaud. Il cognait, là, haut dans le ciel d’un bleu limpide. Parfois, tu te disais que tu aurais dû choisir une destination une peu plus fraîche. Mais, en vrai, tu ne regrettais pas du tout d’être ici. C’était si beau. Si différent de ton train-train habituel. Alors, oui, t’avais laissé le hasard faire et, tu t’étais retrouvé là, à l’ombre des arbres. Un genre de stade pour jouer au foot un peu plus loin. Une hésitation et finalement, encore quelques pas. Encore quelques mètres et t’avais laissé ta silhouette s’installer au sol, l’herbe chaude sous tes cuisses en parties découvertes. Short assez large comme vêtement, un t-shirt sur les épaules. Rien de bien extraordinaire, mais bien suffisant pour une promenade de vacances. Vraiment.

Alors oui, te laisser tomber, là. Et doucement, fermer les yeux pour profiter de la légère brise. Du bruit des oiseaux dans les arbres, des feuilles qui bruissent. Tu souris doucement. L’air un peu rêveur. Oui, tu souris doucement, puis tu rouvres les yeux. Un peu incertain du temps qui s’est écoulé, mais, y a des gars qui jouent, là, sur le stade pas très loin de toi. Tu hésites et finalement, non, tu ne te déplaceras pas. Juste sortir ton carnet du petit sac qui t’accompagne, un crayon gris entre tes doigts et doucement, tu commences à croquer le paysage. Tu ne fais pas attention au match en cours, tu t’en fiches un peu. Vraiment. Tu entends simplement quelques cris, quelques rires.

Oui, tu n’y fais pas vraiment attention. Enfin, jusqu’à ce que le ballon arrive, là, contre ta cuisse. Petit sursaut, tu le regardes incertain puis, relèves le regard. Et tu sais pas trop ce qui se passe. Tu comprends pas. Vraiment pas. Alors que ta gorge se serre soudainement. Alors que tes yeux le captent comme jamais. Tu le vois, lui. Jeune homme qui s’approche de toi. Jeune homme qui brille de son effort. Tu déglutis difficilement. As du mal à ne pas le dévorer des yeux. À glisser le long des épaules, des pectoraux, de… Tu te racles la gorge, relèves les yeux et lui souris. Parce qu’il parle. Parce que putain, n’ais pas l’air d’un mec chelou. Salut. T’inquiètes, pas de souci ! Et le regarder reculer, s’éloigner. Tu fronces un peu les sourcils. Continues de le fixer et, tu sais pas trop pourquoi, lui fais un petit signe de la main. Bon match ! Un sourire solaire.

Et tu ne bougeras pas Jahi. Non. Parce que la page se tourne. Parce que le crayon recommence à croquer et bizarrement, c’est le stade que tu fixes. Les silhouettes joueuses que tu commences à dessiner. Parce que… Parce que… D’où sort-il ? Ce gars qui te serre la gorge et le bide. Putain. Putain.

@diego sanchez
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Diego Sanchez
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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   14.07.23 9:30

l'inconnu qui te fixe, l'impression que les fondations même de ta confiance s'ébranlent, étrange pouvoir qu'il semble posséder sur toi, même si tu n'en as encore aucune conscience. sourire qu'il t'adresse, son visage qui s'éclaire comme pour souligner la perfection de ses traits, beauté qui te happe, tu subjugues. réagis diego, reste pas là planté comme un idiot, que tu t'ordonnes. l'inconnu qui ne semble pas dérangé par le ballon échoué à ses pieds, lui qui semblait occupé à dessiner, profitant de la relative fraicheur offerte par les imposants pins peuplant les environs.

merci ! parce qu'il te parle, te souhaite bon match. sourire en coin qui étire tes lèvres, derniers regard que tu graves dans ton esprit, parce que rarement tu as été comme cela hypnotisé. comme si ton corps tout entier sentait le danger qu'il pourrait représenter, tu te forces à bouger, à lui offrir ton dos pour ne pas céder plus encore, fortifications qu'il a, sans le savoir, sabotées. les murs que tu as toujours dressé autour de ton coeur céderont un jour, certitude tissée par les mystérieux fils de la destinée. pourtant tandis que tu rejoins les autres au pas de course, tu ne cesses de penser à ce bel inconnu, à sa peau, à sa silhouette, à son visage et à son regard. au timbre de sa voix, à l'aura qui se dégage de sa carcasse toute entière. merde diego, il se passe quoi ?

...

partie qui se termine avec quelques accolades, poignées de mains collantes échangées à coup de sourires. personne n'a gagné, personne n'a perdu, la chaleur ayant sifflé la fin du match. à moitié essoufflé, tu n'arrives pas à te concentrer diego. parce que du coup de l'oeil, t'as continuer à observer l'inconnu au crayon. comme une présence flottant non loin, de laquelle tu n'arrives pas à te détacher. coeur qui cogne plus fort quand il te semble qu'il regarde dans ta direction. pensées qui ne cessent de dévier vers l'arbre où il s'est adossé. alors suivant ton instinct, tu sautes par dessus la barrière délimitant le terrain, essuyant la sueur de ton front du revers de la main, tshirt que tu tiens toujours dans l'autre.

hey ! j't'ai même pas demandé ton nom. moi c'est diego. parce que tu ne sais pas pourquoi, une petite voix te murmure à l'oreille, te pousse à avancer, à te présenter. à ne pas le laisser s'échapper ainsi, à ne pas le laisser devenir un inconnu parmi tant d'autres. et pourtant quand tu parles, t'affiche une confiance pourtant absente derrière le masque. parce que tu te sens attiré, même si tu es incapable de l'avouer. — t'as pas voulu te joindre à nous ? tu dessines quoi ? ce n'est pas toujours facile, de s'incruster en pleine partie, surtout quand tout le monde t'es inconnu. et pourtant, ce type, t'as envie de le connaitre.

c'est aussi simple que ça.

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Jahi Sissoko
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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   14.07.23 10:51

Tu le fixes. Vraiment. Tu le fixes autant que possible, aussi loin que possible alors qu’il s’éloigne. Alors que ce n’est plus son visage, plus son torse, qui sont face à toi, non. C’est son dos. Dos. Et tu ne comprends pas pourquoi, comment, ça te fait serrer ta gorge comme jamais. Et tu ne comprends pas pourquoi, tu glisses ton regard comme si tu regardais une œuvre. Art. Regarder les muscles glisser, bouger, là, sur le dos musclé qui te fait face. Là, alors que, peu à peu, il devient trop loin pour que tu puisses continuer. Tu le sens, tu le sais, que tes joues sont sûrement devenues un peu plus rouges. Oh oui. Rougeur cachée par ta peau matte. Tu prends une inspiration violente, sens ton ventre se serrer. Sens tes doigts se serrer sur le crayon que tu tiens. Que ce passe-t-il ? Putain. Putain. T’as jamais ressenti un truc pareil, t’as jamais…

Alors, tu peux pas t’empêcher, Jahi. De fixer le stade, de tourner la page de ton carnet. Oué, tu peux t’empêcher de commencer à dessiner les garçons qui jouent devant toi. À tracer le contour du terrain et les silhouettes qui rient et crient un peu plus loin. Ça te fait monter un petit sourire sur le coin de tes lèvres. Ça te fait trembler un peu la main. Mais, tu continues. Sans voir le temps qui passe, sans faire attention à ce qui t’entoure. Juste le soleil, la brise dans les arbres au-dessus de toi. Et le crayon qui gratte, gratte. Encore et encore. Pour capter leurs mouvements. Pour le capter lui, tout particulièrement. Et c’est peut-être pour ça que tu vois pas que le match se termine. Pour ça que tu ne le vois pas venir vers toi. Parce que t'as les yeux sur ton carnet, les yeux sur le croquis que tu fais, il te semble bien. Vraiment bien. Tu souris légèrement, et un nouveau sursaut se glisse dans ton corps lorsque sa voix se fait entendre, te faisant redresser le regard. Oh. Tu ne l’avais pas vu venir. Oh. Les yeux glissent à nouveau, captent le visage, le regard, les cheveux ébouriffés, le corps en sueur. Tu déglutis difficilement. T’aurais jamais pensé. Pouvoir ressentir tout ça. Ressentir un trop que tu n’arrives même pas à nommer, à comprendre. Tu déglutis difficilement mais, lui souris doucement. Essaies, aussi, de pas le fixer comme un pervers. Putain oué, fait pas ça Jahi, ne semble pas bizarre. S’te plaît, s’te plaît.

« Hey… Moi, c’est Jahi. » Tu baisses les yeux sur ton carnet, hésites un peu. Il est toujours debout et toi assis. Tu sais pas trop. Mais, tu lui fais un signe, pour qu’il vienne à côté. Putain. « Tu veux voir ? Je vous ai dessiné. » D’habitude, tu ne fais pas ça. Non. D’habitude, tu ne montres pas tes dessins comme ça, ainsi. Mais lui. Lui. Tu as envie qu’il voit. T’as… Et ça te cogne aussi violemment qu’un coup, qu’un bang dans ta tête et ton cœur. Ça te cogne comme un uppercut trop fort. Ouvrant quelques instants ton regard surpris avant qu’il ne redevienne normal. Un regard qui glisse quelques secondes sur son corps. Oh putain. Oh putain. Oui, tu veux qu’il voie. Autant que t’as envie de le dessiner. Vraiment. Les doigts tremblent. Tu lui tends doucement ton carnet. « Je suis pas trop foot. C’est pas mon fort. Mais, la prochaine fois pourquoi pas ! » Lui sourire, essayer de ne pas montrer ton trouble, ta gêne. Essayer de ne pas faire attention à la chaleur qu’il dégage à tes côtés. Silhouette maintenant assise avec toi. Tu sens presque sa peau frôler ton bras. Et tu n’as jamais été aussi conscient de quelqu’un. Jamais. Jamais.

@diego sanchez
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Diego Sanchez
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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   14.07.23 11:16

c'est comme si pendant quelques secondes, le temps s'écoulait plus lentement, secondes transformées en minutes dans le sablier. son regard qui s'accroche à toi, t'empêche de bouger, rend ta respiration difficile. puis sa voix qui éclate la bulle, te ramenant à la réalité. jahi. prénom qui se glisse jusqu'au tréfond de ton être, comme pour mieux le graver en toi.

j a h i
t'es beau.

vas-y montre. invitation promptement acceptée, ton corps qui s'échoue à côté du sien. proximité beaucoup trop dangereuse, t'as l'impression que tu pourrais t'en cramer, ne serait-ce qu'à l'effleurer. intensité rarement ressentie pour si peu, ça cogite en toi, tempête invisible aux yeux externes, qui pourtant remue ton intérieur avec violence et douceur à la fois. étrange sensation difficile à expliquer, dont tu tentes tant bien que mal d'ignorer la présence. tes doigts qui attrapent le carnet tendu, tu prends garde de ne pas le toucher, comme par peur de ne plus pouvoir ensuite t'en passer.

quel sort m'as-tu jeté ?
pour que je sois ainsi captivé ?

tu dessines bien ! tes yeux qui s'accrochent au dessin, traits fins et délicats. et tandis que tes pupilles assimilent, tes lèvres s'étirent en un sourire, parce que c'est bien dessiné, toi qui n'est qu'un étranger à toute forme d'art - tes talents crayon en main se résument aux gribouillages sur les bloc-notes pendant les cours. toi le bavard, te voilà soudainement privé de paroles, ne sachant que dire, que faire - seule l'envie de l'observer, de graver les angles de son visage, de découvrir les contours de sa silhouette. pourquoi diego ? pourquoi t'es attiré comme ça ? réussiras-tu à cacher cela ? à ne pas passer pour un crétin ?

t'es venu seul ? parce que tu lui trouves un air solitaire, ainsi posé contre cet arbre. vos épaules qui se touchent presque, émanations chaleureuses que ton épiderme semble capter, il te suffirait d'à peiner bouger pour le toucher. et pourtant tu résistes, faisant appel à toute ta volonté. — j'suis venu avec des potes, mais ils préfèrent faire la sieste. pourquoi tu te dévoiles ainsi à lui ? tentative de combler le silence que tu ne veux pas voir s'installer entre jahi et toi, car cela ne ferait que révéler la tempête qui gronde en toi, et qui malgré cela, ne t'empêche pas de sourire en déviant légèrement le regard vers lui, plis qui se forment aux coins de tes yeux. parce qu'il te happe dans sa beauté. jahi.

@jahi sissoko
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Jahi Sissoko
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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   14.07.23 12:31

Tu as du mal à comprendre. À comprendre ce tout qui se chamboule en toi. Tu as du mal à comprendre alors qu’il se laisse tomber à côté de toi. Alors que tu prends conscience, comme jamais, de sa chaleur, là, à quelques millimètres de ta peau. Tu aurais juste à te pencher un peu. Juste un peu et ton épaule toucherait la sienne. Et même si tu portes un t-shirt, tu crois bien, oui, tu es sûr qu’elles rentreraient en contact. Et tu sais pas. Pas ce que, que ça te fait ressentir. Vraiment. Parce que ça fait tout bizarre là, quelque part en toi. Alors, tu essaies de ne pas paraître bizarre, tu essaies vraiment fort. Et pourtant, tu fais des choses que tu n’aurais jamais faites en temps normal. Oh oui. Comme lui tendre ton carnet, croquis du stade et de leurs silhouettes. Et ça te fait tout chaud au cœur, à l’âme, lorsqu’il te dit que tu dessines bien. Que c’est beau. Non. Non. Tu voudrais lui dire que c’est lui. Lui. Qui est beau. Lui que tu t’imagines dessiner. Oh oui. Avec du fusain. Là, sur une toile trop blanche, le noir pour trancher. Ses courbes pour trancher, oh oui. Comme la dureté de sa clavicule ou de ses omoplates. Parce que tu vois encore très bien les muscles rouler sous la peau. Là, des épaules droites et musclées. Putain. Putain. « Merci. » Merci pour le compliment, merci et lui sourire doucement en regardant son visage. Te permettre de découvrir la couleur de ses yeux sombres. Puits sans fond dans lesquels tu pourrais te perdre, tu crois bien. Déglutir difficilement et te forcer de détourner le regard. Tu te demandes, l’espace de quelques secondes si… Si…

Diego. Es-tu aussi bouleversé que moi ?

Tu regardes un peu au loin, un peu le paysage avant de revenir à lui. Lui et ses paroles. Normalement, tu es plutôt un bavard, Jahi, tu ne comprends pas trop pourquoi tu as du mal à parler, pourquoi il y a cette boule dans ta gorge. Mais, regarder le sourire sur ses lèvres et y répondre en trop grand, là, sur ton visage. On t’a toujours dit que tu avais un sourire aussi grand que le soleil. Qu’il t’illuminait comme jamais. Tu sais pas trop si c’est vraiment vrai. Mais, ça ne t'empêche pas de sourire trop grand, trop fort. « Oh oué ! C’est un genre de… je sais pas trop en fait. » Glisser une main le long de tes cheveux crépus pour frotter un peu dessus. Hausser un peu des épaules. « Un genre de retraite artistique ? » Tu souris plus fort, ris même légèrement alors que tu te penches malgré toi vers ton carnet pour le montrer de la main.

Et peut-être t’aurais pas dû. Putain. T’aurais pas dû. Parce que soudainement, y a ton épaule qui cogne la sienne. Parce que soudainement, tu te rends compte que ton visage s’est approché du sien. Vos yeux, proches l’un de l’autre. Tu le vois parce que tu peux pas t’empêcher de regarder. Parce que le contact te fait vaciller l’espace d’une micro-seconde, le cœur qui manque un battement, le ventre qui se noue violemment. Putain. Ça te semble durer des minutes, des heures. Tu sais pas trop, pas trop. Alors que malgré toi, tu t’es mis dans une position bien plus intime que précédemment. Ça semble durer des minutes, des heures. Mais, doucement, tu détournes le regard, essaies de faire comme si de rien n’était. Essaie de ne pas montrer la tempête qui se bat en toi alors que, délicatement, tes doigts glissent aux côtés des siens sur le carnet et que tu tournes la page dans l’autre sens, pour montrer un autre dessin. « Tu peux regarder le reste. Si tu veux. » Et comme ça, tu te redresses, comme ça, ta main s’éloigne de la sienne. Comme ça, tu retrouves ta position première. Enfin. Presque. Parce que ton épaule reste contre la sienne. Là, contact brûlant. Là, comme si tu étais consumé de l’intérieur. Comme si…

@diego sanchez
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Diego Sanchez
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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   14.07.23 15:04

son remerciement quittant ses lèvres dans la plus grande des simplicités, sincérité qui te cogne, écho aux battements pourtant affolés de ton coeur. son regard comme perdu au loin, zigzagant entre les troncs centenaires formant cette forêt de pins. deux âmes en collision, ça s'anime , dans tes tréfonds. parce que son visage, t'as l'impression que tu pourrais le détailler pendant des heures, oeuvre à la perfection inhabituelle dont tu ne pourrais te lasser.

t'es mignon, à hésiter comme ça.

à justifier ta solitaire présence à campfire, retraite artistique qui se comprend au vu du talent crayonné à même le papier. son rire cristallin qui sonne comme une douce mélodie à tes oreilles, s'accordant à merveille à ton grand sourire, véritable soleil rendant ta journée soudainement meilleure. pourquoi tout ça ? sensation de papillons dans le ventre, que d'habitude tu chasses à la moindre apparition - là tu te sens enveloppé, impuissant face à ce déchaînement. — ça te réussi en tout cas. gloussement de gamin intimidé par la beauté trop proche.

drame
car lorsque jahi se penche vers toi pour te montrer d'autres dessins, vos épaules se touchent. contact brûlant, l'impression qu'une braise incandescente s'est posée sur ta peau. malgré son tshirt, ça brûle.

tel icare qui vole trop proche du soleil,
t'as l'impression qu'à rester ainsi, tu vas cramer.
et t'écraser.

fruit défendu, jahi représente cet astre solaire, aussi beau que mortel. car à t'en approcher ainsi, c'est comme si plus jamais tu ne pourrais t'en passer. température trop élevée, l'air de tes poumons te semble brûlant, suffoquant. alors tes yeux ne se détournent pas du carnet, malgré le souffle de l'apollon contre ton visage. encore cette foutue proximité. pourtant t'as envie de te retourner. de le toucher. de le goûter. fruit défendu auquel tu sais ne pas devoir céder, devenir accro ne te prendrait qu'une seconde. à moins que ce ne soit déjà trop tard. car quand jahi reprend sa position contre le tronc, vos épaules continuent liées. comme vos destins ?

le temps qui passe comme dans un rêve, mais tes yeux restent aveugles face aux croquis. parce qu'il y a cette chaleur qui se diffuse sur ton épaule. et dont tu as peur, en t'éloignant, de la perdre à tout jamais. ressaisis-toi imbécile.

j'pensais aller boire un verre au bar de la piscine après, tu veux v'nir ? où comment suffoquer encore plus en sa présence, dont tu ne peux déjà plus te passer ? tu oses redresser le regard, le plonger dans ses yeux sombres, profonds, insondables. pupilles dans lesquelles tu pourras te perdre, mais dont tu détournes rapidement le visage pour ne pas te transformer en pièce face à la gorgone. l'attente de sa réponse est insoutenable.

boum.
boum.
ton coeur cogne.

boum.

@jahi sissoko
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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   14.07.23 16:07

T’as comme l’impression que c’est comme si tu essayais de graver, là, quelque part dans ta tête, tout ce que tu pouvais retenir de lui. De son regard, de ses sourires. De ses rires, gloussement, qu’il laisse échapper, qui fait vaciller ton cœur dans un saut doux. C’est une folie Jahi. Une folie que tu ne comprends pas. Est-ce ça, un coup de foudre ? Tu essaies, d’essayer de te souvenir si tu as déjà connu quelque chose comme ça. Mais non. Non. Jamais. Jamais tu t’es senti si chamboulé en un seul regard, en une seule présence. Cette présence qui t’étouffe presque, mais dans laquelle tu voudrais pourtant t’enrouler. Cette présence qui te brûle l’épaule là où vos deux peaux entrent en contact. Folie. Folie pure et dure. Et pourtant. Pourtant t’en veux encore Jahi. Quoi, t’es pas encore certain. Parce que c’est tout mélangé, parce que ça te chamboule d’une façon qui fait à la fois si peur et pourtant du bien. Oh oui. Vraiment. Tu le regardes regarder tes dessins. Tu le détailles un peu du coin de l’œil. Tu ne sais pas s’il te voit faire. Tu ne sais pas si tu veux qu’il te voit faire ou si tu ne préfères pas. Tu ne sais pas. Parce que… Parce que tu crois bien qu’il est troublé aussi. En-tout-cas, ça a l’air. Alors, peut-être que tu veux qu’il voit que tu le regardes. Pas comme on regarde un inconnu. Non.

Te mordiller un peu les lèvres, décrocher ton regard de sa peau pour à nouveau voguer vers la nature devant vous. T’es un peu incertain. Un peu perdu à ce que tu pourrais dire. Faire. Parce que finalement, il l’est, un inconnu. Et alors que d’habitude, tu n’as aucun mal, tu te sens quelque peu incertain à ses côtés. Alors, tu es plus qu'heureux lorsqu’il reprend la parole, lorsqu’il te propose de faire quelque chose. Comme un rendez-vous. Comme… Tu sais pas trop. Tu sens ton ventre se serrer violemment. Tu sens ta gorge se nouer en une boule trop grosse. Et pourtant, tu lui souris. Encore. Pourtant, tu le regardes, toujours. « Oh oué ! Bonne idée, en plus avec la chaleur, ça peut être cool la piscine ! » Tu repasses une main sur tes cheveux, parce que tu viens de te rendre compte que piscine signifie maillot de bain ? Putain. Putain. Te racler la gorge. « Tu voulais y aller à quelle heure ? » Pour que tu puisses savoir, pour poser tes affaires à ta hutte aussi. Parce que t’étais pas habillé pour l’eau. Pas en ce moment en tout cas. Tu sais pas si c’est une bonne idée. Tu sais pas si, vraiment faut que tu dises oui. Parce que t’as comme peur. Terrorisé. De te brûler dans un quelque chose que tu ne maîtrises pas. Mais… mais putain tu ne veux pas t’éloigner. Tu veux continuer de sentir sa chaleur contre ton corps, tu veux… Tu ne sais pas ce que tu veux. Parce que tu ne comprends rien. Parce que…

Est-ce que c’est ça ?
Un coup de foudre.

@diego sanchez
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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   14.07.23 16:36

idées inavouables qui s'imposent à ton esprit quand tu captes le léger mordillement qu'il impose à ses lèvres, ta déglutition qui devient de plus en plus difficile. besoin d'air frais, alors que jahi ne représente plus qu'un brasier. alors pourquoi tu te jettes à pieds joints dedans diego ? pourquoi t'imposes-tu cette proximité trop brûlante ? parce que t'as l'impression que son regard sur toi est étonnamment intense ? finalement la sentence tombe - il accepte. alors ton coeur il saute, à en sortir de sa poitrine, cognant si fort que jahi doit l'entendre, juste là, trop près de toi. impossible qu'il ne capte pas ce boum boum incessant, qui résonne dans tes oreilles, à mesure que le sang chauffé à blanc circule dans tout ton être.

top ! sauf que non, c'est pas top. parce que si t'es déjà à moitié nu, jahi lui est bien trop couvert. et que sa peau semble agir tel un aimant sur ton être, désir que tu t'interdis d'entièrement assumer. mais en tenue réduite, tu préfères ne pas imaginer l'attraction plus fort encore dont il sera la cause. trop tard maintenant pour reculer, parce que t'as toujours été comme ça diego, à te laisser guider par tes envies, ton instinct, sans réfléchir plus loin. — en plus j'crève de chaud. la faute à ton côté sportif et compétiteur, car t'es toujours obligé de te donner à fond dans tout ce que tu fais. — bah j'passe juste à ma tente enfiler un maillot d'bain, et on s'y retrouve ? l'excitation qui se mêle au stress, parce que de simple discussion, jahi va devenir plus. sentiments complexes et différents, se mêlant en toi en un cocktail explosif, dangereux. que tu t'apprêtes à boire cul-sec.

alors tu te lèves, essuyant de la main les quelques brindilles accrochées à tes fesses. ne pense pas à lui, et pourtant tu peux sentir son regard sur toi, étrangement ... excitant ? — alors ... à toute ? promesse de retrouvailles secrètement désirées, l'impression que ne pas le revoir serait le perdre à tout jamais. harpon planté dans ton coeur, relié à cet inconnu à peine rencontré. jahi. pourquoi tu ressens tout ça ? jamais encore tu n'as ainsi succombé, comme piqué. c'est ça, l'amour au premier regard ? impossible d'y croire, pourtant tu nages en plein rêve éveillé.

et étrangement, tu n'as pas envie de te réveiller.

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Jahi Sissoko
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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   14.07.23 17:14

Tu penses que tu viens de te lancer dans une folie. Dans un quelque chose que tu ne saisis pas encore complètement. Que tu ne comprends pas encore complètement. Mais, tu viens d’accepter et il semble content, heureux. Et putain, tu aimes voir cette expression sur son visage. Cette expression qui te fait sourire à ton tour. Parce qu’en vrai, la piscine fera vraiment du bien. Le soleil tape chaud sur vos épidermes. Ou peut-être est-ce simplement lui ? Lui qui te fait te sentir aussi bouillant ? T’en sais trop rien. Mais, tu récupères juste simplement ton carnet. Acquiesces à ses paroles. « Oué, oué, je dois repasser par ma hutte aussi. On fait comme ça. » Et bien sûr, Jahi que tu peux que le fixer alors qu’il se redresse, alors que ton regard capte les mains qui glissent sur ses fesses. Alors que tu sens un sursaut brûlant dans ton ventre. La courbe de celles-ci. Le creux de ses reins, le dos musclé. Putain. Putain. Tu voudrais presque tendre ta main et la poser, là, dans le creux de ses épaules. Mais, tu ne bouges pas. Lui souris juste, essaies de ne pas le regarder trop fort. « Oué, à toute ! » Et pourtant, tu n’y arrives pas, à détourner tes yeux qui le suivent, qui fixent la silhouette qui s’éloigne. Et tu ne sais pas combien de temps, tu restes là, quelques minutes sûrement, avant de te lever à ton tour. Presque surpris par tes jambes tremblantes, par ton souffle coupé. Tu restes comme ça quelques secondes avant de te secouer, avant d’enfin mettre un pied devant l’autre. Avant de…

Tu ne sais pas si tu es en retard, en avance. Non. Tu ne sais pas. Parce que tu t’étais senti con dans ta hutte. Con de pas savoir quoi prendre. Comme si… Comme si c’était un rendez-vous. Mais, ça n’en était pas un, si ? Oui. Non. T’en sais rien trop rien en fait. Trop rien. Alors oué, t’avais eu l’impression d’être un peu précieux à fixer tes différentes chemises. Et finalement, t’avais fini par simplement attraper cette chemise noire aux manches courtes, que t’avais enfilé sur tes épaules en la laissant ouverte. Short de bain de la même couleur sur tes hanches et claquettes aux pieds. T’avais chopé ta pochette avec ton smartphone et ton carnet dedans avant d'attraper une serviette de plage et de prendre le chemin de la piscine.

Comme une boule dans le ventre. Comme la gorge nouée. Tu pouvais entendre les rires plus tu t’approchais de l’endroit. Tu pouvais aussi sentir la fraîcheur que l’eau laissait légèrement planer dans l’air. Encore quelques pas et te retrouver sur le bord. Chercher du regard si tu le vois. Chercher alors que t’approches du bar. Tu sais pas s'il est déjà là. Tu pourrais peut-être lui demander son numéro. Tu... peut-être… Tu frissonnes violemment en continuant de faire errer ton regard sur les gens autour de toi. Et finalement, tu penses que tu es le premier, pourtant t’avais eu l’impression de mettre des années à te préparer. T’hésites un instant et finalement, tu te diriges doucement vers le bar. Tu penses que c’est le meilleur endroit pour se retrouver et t’avais pas tort, parce qu’il est déjà là finalement. Tu l’avais pas vu de là où tu te trouvais, assis au bar. Tu lèves une main pour lui faire un signe alors que tu t’approches de lui. Alors que tu le détailles aussi rapidement que possible. Te sentant à nouveau si fébrile. Tellement… « Hey ! » Tu t’assois sur le tabouret à côté du sien en lui lançant un sourire. « Toujours bien ? »

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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   14.07.23 17:34

toi en tente, lui en hutte, information ô combien importante. pour savoir comment le retrouver, où le chercher ? telle une drogue à laquelle tu serais déjà accro, la peur de t'en passer commence à se faire sentir au fur et à mesure que tes pas t'éloignent de lui. est-ce cela la raison de ton accélération, camping que tu traverses en marchant un peu trop vite pour ne pas paraître louche ? parce que plus rapidement tu seras prêt, plus rapidement tu retrouveras jahi ? tel un adolescent et ses premiers rendez-vous, tu te penches dans ta tente en fouillant fébrilement dans ton sac - à côté, tu peux voir les pieds de miguel dépasser, ses jambes enroulées par celles de rosa. hésitations, balancer de l'eau froide dessus pour les réveiller en sursaut, fou rire assuré ? non, cela reviendrait à retarder ton ... rendez-vous ?

parce que tu ne vois pas comment qualifier ces retrouvailles déjà si désirées. c'est la seule explication à ton excitation, au soulagement de t'être la veille épilé. imbécile, pense pas à ça. pourtant comment nier tes doigts un peu tremblants tout en attrapant ton maillot de bain rose ? ton linge rapidement enroulé autour de ta taille, tu changes de bas rapidement, tentant d'ignorer les lancées suspectes dans le creux de tes reins. devant tes yeux danse le reflet de jahi, son sourire dévastateur, son rire mélodieux.

...

alors t'es un peu soulagé quand tu arrives au bar et qu'il n'est pas encore là. les bancs à moitié dans l'eau, la taille sous la surface, tu attends. fébrile, tes yeux balayant les baigneurs qui arrivent peu à peu à la piscine, jusqu'à qu'enfin, l u i, ne débarque. incroyablement beau tout de noir vêtu.

putain.
sa chemise ouverte te laisse entrevoir un torse musclé, des abdominaux bien dessinés. lèvre inférieure que tu te mords l'espace d'une seconde tandis que tes yeux ne peuvent s'en détacher, de cette silhouette chaloupée. démarche féline tandis qu'il s'avance dans l'eau sans te voir. lorsque finalement il te repère, ton coeur sautille dans ta cage thoracique, trop petite pour cet organe en ébullition. — oui, mieux ! officiellement grâce à la fraîcheur de l'eau, officieusement car il est là, juste à côté de toi. vos jambes se touchant presque sous la surface, à l'abri des regards. déjà le serveur s'approche de vous. — j'allais prendre un mojito, tu veux quoi ? sourire colgate que tu lui offres pour masquer ta nervosité, doigts qui tapotent frénétiquement le comptoir. — c'est moi qui offre, pour m'faire pardonner pour la balle. ou pour masquer tous ces sentiments qui t'assaillent, qui menacent de te faire flancher.

(bar)

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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   14.07.23 18:30

Tu sens l’eau glisser le long de tes cuisses, commençant doucement à mouiller le bas de ton short de bain. Et ça fait du bien cette fraîcheur alors que le soleil est encore bien chaud dans le ciel. Avancer encore un peu avant de le trouver. Pour lui faire signe, lui demander si ça va toujours. Lui sourire aussi grand que l’astre de lumière. Et doucement, retirer ta chemise pour la poser sur le bord avec le reste de tes affaires. Pour ne pas les mouiller. Avant d’enfin t’asseoir, avant d’enfin tourner ton regard vers sa silhouette juste à côté de toi. Prêt. Tu ne t’étais pas rendu compte que vous étiez si proches et pourtant, malgré l’eau, t’as presque l’impression de sentir la chaleur de sa cuisse proche de la tienne. Et la boule revient dans ton ventre. Ta gorge se noue à nouveau. Putain. Putain. Parce que ça te saute au visage, encore, lorsqu’il te parle, lorsqu’il te dit qu’il va t’offrir un verre. Putain. Tu crois bien que c’est un rendez-vous. Un vrai. Tes doigts tremblent l’espace de quelques secondes. « Oué. Euhmmm... » Tu fronces un peu les yeux, le nez pour fixer le tableau derrière le bar et voir ce qu’il y a d’autres. « Je vais prendre comme toi. Merci. »

Tu as un peu de mal à comprendre dans quelle situation tu te trouves. Tu as du mal à te rendre compte que tu es là, juste à ses côtés. Que vous êtes tous les deux presque nus. Et ton regard qui s’égare. Tu sais. Oui, tu sais qu’il doit te voir faire. Mais, tu peux pas vraiment t’empêcher alors que ta langue se glisse sur tes lèvres sèches. Bien sûr qu’il était torse-nu un peu plus tôt. Mais, ce n’était pas pareil. Non. Parce qu’il porte un maillot de bain. Parce que… Déglutir difficilement, fixer le haut de ses cuisses et remonter le regard. Être certain de rougir et pourtant, sourire doucement, là, en coin en glissant une main dans ta nuque. Gêné. Putain de gêné. Parce que comme toute à l’heure, lorsque vos épaules se touchaient, tu as bien trop conscience de ta propre tenue, de votre proximité aussi. Putain. Et tu crois que tu pourrais remercier le ciel lorsque le serveur dépose les verres devant vous. Permettant à ton attention, la sienne aussi sûrement, de te détourner quelques instants de ce qu’il se passe dans ta tête. Dans ton corps. De ce qu’il se passe, là. Maintenant.

Longs doigts qui s’enroulent autour de ton verre frais, tu l’attrapes, te tournes vers Diego et doucement, le clac contre le sien. « Tchin. » Que tu dis doucement avant de porter ta boisson à tes lèvres. Avant de comprendre que tu es, encore, en train de le regarder. Une gorgée qui glisse, là, le long de ta gorge, ta pomme d’Adam qui monte et descend et reposer le verre devant toi. « Et alors, que fais-tu sinon ? En-dehors de camper ? J’veux dire… tu es étudiant ou quoi ? » Parce que peut-être que ça serait bien d’en apprendre un peu plus. Peut-être aussi parce que t’as besoin de parler. Parler pour ne pas perdre pied. Pour ne pas brûler trop fort. Pour essayer de rendre cet instant un peu moins… intense. Parce que… parce qu’il est, parfait. Parfait. Parce que tu as envie de… mais c’est un mec. T’as jamais ressenti ça pour un… non, tu t'en fiches en fait. Parce que... t’as jamais ressenti ça pour personne. Personne.

Et ça te cogne comme jamais.
De cette soudaine prise de conscience.

Et ça te cogne au point de sursauter légèrement en te rendant compte que tu voudrais tendre ton bras. Que tu voudrais attraper l’arrière de sa nuque et le tirer contre toi. Vision fugace qui te coupe le souffle. Tu ne te rends pas compte, Jahi, de comment tu es en train de le regarder. Non, tu ne te rends pas compte que tu es en train de le dévorer du regard. Non. Tu te rends pas compte.

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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   15.07.23 9:22

lorsque sa chemise disparaît de son corps, c'est comme si une masse appuyait soudainement sur ton torse, t'empêchant de respirer. hypnotisé par les parfaits contours de jahi, tu laisses les secondes s'égréner sans vergogne, tes yeux enregistrant chaque détail de sa peau matte. puis le sort se rompt quand il accepte ton verre, serveur qui déjà s'en va préparer tout ça !

la tension palpable, vous enveloppant entièrement - tu prends conscience que jahi semble aussi gêné que toi. pourtant t'es pas un débutant en rendez-vous, toi le dragueur, le type qui succombe un peu trop souvent à tes lascifs désirs. alors pourquoi c'est différent avec jahi ? à cause de ton cœur affolé par sa proximité ? à cause de la chaleur qui émane de lui, provoquant vertiges et idées inavouables en toi ? les regards qui se croisent, se jaugent et s'évitent, jusqu'à qu'enfin les verres n'arrivent.

santé qui précède les premières gorgées, conversation plus légère qui s'engage, pause bienvenue coupant ta contemplation de la parfaite statue grecque. — j'ai fini l'école cet été, j'sais pas encore quoi faire pour la suite. l'envie d'études complètement absente, postulations à faire dès ton retour à madrid. mais l'heure est aux vacances, à la détente et aux plaisirs. — et toi, artiste je parie ? vu comme tu dessines bien. subjugué par la beauté de jahi, qui explique le sourire béant sur ton visage, illuminé par la radiance de cet homme. sous le charme. attiré ... amoureux ? — tu dessines souvent des inconnus à torse nu ? rire amusé et un peu provocateur, cherchant à connaître cet homme aux étranges effets sur toi. taquin, tu rebois un peu de mojito, espérant que la fraîcheur du breuvage atténuerait le feu menaçant de te faire cramer tout entier ...

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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   15.07.23 14:30

Tu te perds, l’espace de quelques secondes, de quelques minutes, t’en sais trop rien. Parce que tu t’es perdu. Perdu face à la silhouette assise à côté de toi. Ce corps que tu ne peux t’empêcher de regarder. Oui, tu t’es perdu, dans sa contemplation, mais aussi, sur ta prise de conscience qui vient de te frapper violemment. De ce qu’il se passe ici et là, ce qu’il se passe depuis quelques heures maintenant. De cette rencontre sortie de nulle part. De… De ce coup de foudre. Parce que tes pensées se calment un peu, parce que tu arrives enfin à mettre quelques mots sur ce que tu ressens. Et oué, c’est peut-être un truc de ce genre-là. Parce que tu viens de prendre conscience, Jahi, que tu le désir. Là, violemment. Tu le veux. Tu veux tendre ton bras et l’approcher de toi. Tendre ton bras pour pouvoir glisser tes lèvres sur les siennes, pour…

Un léger sursaut, c’est sa voix qui te fait revenir à la réalité. Les joues qui doivent brûler comme jamais. Mais, enfin, tu détournes légèrement ton regard, pour juste le fixer sur son visage, sur les lèvres qui parlent, sur ses yeux si profonds. Tu lui souris. Essaies de ne pas lui montrer ton trouble, là, qui remue tout en toi. Tu ne sais pas réellement quoi faire. Mais, t’as envie, envie de juste laisser faire non ? Juste voir ce qu’il se passe ? Voir où vous vous dirigez, oui, juste laisser faire, là, durant ce rendez-vous. Tu te mordilles un peu les lèvres, attrapes ton verre pour boire deux grosses gorgée du mojito, douceur et amertume qui viennent glisser le long de tes papilles, le long de ta gorge, c’est frais et sucré. Ça fait du bien au feu qui brûle en toi. Tu souris un peu plus fort en le regardant. « Ah oué, et tu faisais des études en quoi ? Ce n’était pas dans un domaine que tu aimais ? Enfin, comme tu ne sais pas trop quoi faire maintenant ? »

Peut-être parce que tu as du mal à t’imaginer ne pas faire ce pour quoi tu étudies. Mais, c’est sûrement un peu différent pour ton cas. Parce que l’art. C’était un monde un peu à part. On n'y arrivait rarement pas par hasard. Non, passion qui ronge, passion qui brûle depuis le plus jeune âge. Art qui glisse, folie, dans ton sang. « Et en fait, tu as quel âge ?! » Parce que tu ne le sais pas. Parce que tu penses que vous avez plus ou moins le même. En-tout-cas, on dirait. Tu souris un peu plus, ris légèrement. « Oué. Oué. Artiste, je ne sais pas si c’est déjà vraiment le cas. Je suis étudiant aux Beaux-Arts de Paris. Je… Merci. » Pour le compliment. Pour cet avis que tu obtiens rarement, car, en dehors de l’école peu ont l’occasion de voir ce que tu fais, parce que c’est quelque chose pour laquelle tu as encore un peu de mal à passer le pas. Mais… Mais Diego, tu as comme envie de lui montrer ton monde, entièrement. « Torse-nu ? Non. » Et tu rencontres son regard. Et tu le fixes intensément. Ta langue qui lèche tes lèvres. « Nu par contre, oui. » Parce que ça fait partie des cours. Et tu le dévores, Jahi. Tu le dévores du regard, parce que putain, tu as tellement envie. Envie de le croquer autant que de… Et tu ne sais pas d’où sort le courage, tu ne sais pas d’où ça sort non. Et pourtant, tu tends doucement ton bras, index en avant, tu oses le faire glisser, là, le long de sa mâchoire. Un peu tremblant, un peu à bout de souffle. « Tu es très beau. »

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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   16.07.23 10:02

j'ai fais des études en marketing mais là c'est terminé. après les vacances je chercherai un job. il s'intéresse à toi comme rarement les gens le font, souvent plus intéressés par ta plastique que l'envers su décor- mais jahi, que te veut-il ? cette étrange impression que ses yeux te dévorent, que face à son regard tu es petit et grand à la fois, prédateur devenu proie. et pourtant pour rien au monde tu ne chercherais à esquiver sa présence, au contraire tu la cherches, tu la désires et l'envie. chaleur prenant naissance au creux de tes reins, se diffusant dans ton ventre, ta poitrine.

vingt ans. et toi ... vingt-deux ? sourire malicieux, parce qu'il a l'air plus âgé, plus mature que toi. même s'il semble tout aussi perturber, à sans cesser de sourire en te regardant, les joues légèrement rosées. beaux-arts, paris. costume qui sied à merveille à ce parfait tableau qu'est jahi, que tu détailles comme pour en graver chaque parcelle dans ta rétine, pour que l'imagine reste imprimée en toi pour l'éternité. feu qui te brûle et que tu tentes vainement d'atténuer à coup de gorgées de mojito. putain il est beau. parce que t'as déjà trouvé ses hommes beaux, attirants. mais jamais au point d'en perdre ainsi la tête, de ne pas trouver tes mots. de sentir cette excitation au creux des reins.

mh ? tu manques de t'étouffer, la respiration bloquée. déjà parce que regard t'empêche de réagir, de réfléchir, tel un aventurier devant méduse. ses paroles te font l'effet d'un uppercut à la violence inouïe, déclenchant en toi passions enflammées. t'as envie de répondre, qu'il peut te dessiner le temps d'une nuit ou d'une vie. que pour lui tu serais prêt à tout, à te dévoiler, à aimer. pourtant rien ne sort de tes lèvres, tempête dans laquelle tu es pris, le danger t'assaillant de toutes parts. voudrait-il de moi nu ? idée séduisante envahissant ton cerveau primaire, envies qui explique la chaleur, là en bas, inavouable.

il n'en a pas terminé avec toi,
estocade finale, pour t'achever.

car son doigt se pose sur ta mâchoire, feu liquide qui se déverse dans tes veines. l'impression de fondre sous son regard, ta peau qui se hérisse de ce contact électrique. — me ... merci. tu en perds tes mots, incapable de les aligner de manière cohérente. réagis imbécile. alors tu arrives à aspirer un peu d'oxygène. — toi aussi ... et j'serais même d'accord que tu me dessines ... ton côté malicieux et joueur qui remonte enfin à la surface tandis que ton pied glisse discrètement contre son tíbia. visage que tu approches du sien, hapant son odeur sucrée, résistant à l'envie pourtant forte de le goûter. — ... nu. mais déjà tu recules après ce murmure à son oreille, mordillant la paille avec malice, l'air lascif ...

tu tentes de ne pas montrer comment jahi a ébranlé tes fondations, perturbant ta capacité de réflexion, te faisant réagir à l'instinct, guidé par tes propres envies. tu ignores où tout cela te mènera, mais comme d'habitude tu ne réfléchis pas ...

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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   16.07.23 11:15

Vous arrivez à discuter un peu. Apprendre à se connaître. Apprendre un peu plus l’un sur l’autre. Les études, les vies. Oui, parce que tu crois bien que tu veux tout savoir. Savoir. Et tu souris doucement, vingt ans. Un peu plus jeune mais, finalement qu’est-ce que deux ans ? Rien. Tellement. Il le devine, d’ailleurs, ton âge. « Oui, c’est bien ça, vingt-deux ans. » Et tu crois bien qu’entre deux phrases, tu continues de le regarder comme jamais. Tu continues d’essayer de graver sur tes rétines chaques courbes que tu arrives à apercevoir. Oui. Oui. Parce que bon Dieu. Qu’il est beau. Beau. Et tu ne sais pas d’où ça sort, Jahi. Mais, tu oses. Là, quelque part, le courage bondit. Au point de lui dire que tu dessines des nus. Au point de tendre ton bras vers lui, de glisser un doigt le long de sa mâchoire. Et de lui dire. À quel point tu le trouves beau. De frissonner en même temps que lui lorsque tu le vois réagir. T’as l’impression d’avoir la gorge trop sèche alors que pourtant, tu viens de prendre une gorgée de ton mojito. Mais, tu ne t’attendais pas à ça. En fait, tu ne sais pas à quoi tu t’attendais. Non. Vraiment pas.

Mais, tu ne peux pas empêcher ton léger sursaut lorsque tu sens son pied contre ton tibia, ton souffle se coupant soudainement. Ton ventre se serrant violemment. T’as soudainement très chaud. Trop chaud. Là, dans ton ventre qui se noue et brûle. Brûle d’un feu qui te fait légèrement trembler. Et tu manques de gémir. Tu manques de gémir en l’entendant, en le sentant s’approcher de toi. Et tu peux pas empêcher tes yeux de se fermer lorsque tu sens son souffle contre ton oreille. Lorsque tu sens la chaleur de sa peau à fleur de la tienne. Et son odeur. Son odeur. Mais, ce qui finit par te faire craquer, qui finit par te faire pousser un léger bruit, c’est… Nu… Nu. Bien sûr, bien sûr que tu voudrais le dessiner. Bien sûr que… Mais, déjà il s’éloigne, déjà tu sens sa chaleur te quitter et tu manques une nouvelle fois de gémir. Retenu au dernier moment. Tu restes les yeux fermés quelques secondes de trop, les joues sûrement aussi brûlantes que ton ventre. Désir.

Désir qui se tord encore plus fort lorsque ton regard s’ouvre à nouveau. Lorsqu’il se pose sur son visage, sur ses lèvres autour de sa paille. De… Ta main tremble, manque de renverser ton verre alors que tes yeux se noircissent en le fixant. Tu glisses ta langue sur tes lèvres. Cherche quelque part la dernière fois que tu as ressenti ça et sais pertinemment que ça n’est jamais arrivé. Jamais. Jamais. Tu te sens à la fois ébouillanté, ébranlé, égaré, pétrifié et en même temps. En même temps, tu veux juste t’approcher. Tu veux juste… laisser faire. Pourquoi réfléchir ? Pourquoi te retenir ? Pourquoi ? Resserrer ta poigne sur ton verre, y glisser tes lèvres rapidement sans le perdre du regard. Gorgées pour te donner de la force ? De la folie ? T’en sais rien. Rien.

Mais, tu tends à nouveau ton bras. Sourire sur tes lèvres. Regard brûlant sur ses courbes. « Ah oui ? » Et doucement, tu oses à nouveau, glisser tes doigts sur sa peau. D’abord là, doucement, deux doigts sur son front, repoussant un peu ses cheveux sur le côté. Puis les laisser glisser sur sa joue, sa mâchoire. Et finalement, partir dans sa nuque, la longer jusqu’à tomber entre ses omoplates, le long de ses épaules. Tu ne sais pas ce que tu fais, Jahi. Tu te sens impertinent. Il te fait te sentir impertinent. Tu te penches à ton tour vers lui, tu fais exactement la même chose qu’il vient de faire, ton souffle contre son oreille, son odeur qui te percute, te fait trembler. « Ah oui ? Tu pourrais, tu crois ? Diego. » Et les doigts qui glissent encore, toujours, juste là, contre sa nuque, juste là pour dessiner les muscles qui font rouler ses omoplates. « Que tu pourrais rester… nu… des heures devant moi. Des heures. Pour que... » Ton souffle se coupe, ta main se stoppe, attrape simplement sa nuque. Tu trembles. Tu bandes. « Pour que je te croque. Encore et encore… Pour que je dévore et découvre chaque partie de toi. » Tes lèvres s’approchent un peu plus. Frôlent la peau de son oreille, de son cou. Avant que tu ne te recules, tenant toujours sa nuque. Avant te plonger ton regard dans le sien. Juste là, ton visage à quelques centimètres du sien. « Alors, tu crois que tu pourrais… Diego ? » Et ta langue qui glisse contre tes lèvres, comme ton regard qui s’égare sur les siennes avant de revenir plonger dans la noirceur de ses yeux. Tu as envie de l’embrasser. Tu as envie de lui. Comme tu n’as jamais eu envie.

Il te fait perdre la tête.
Fou.
Folie.
T’as juste envie de t’y noyer.

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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   16.07.23 15:59

confirmation de son âge que ton cerveau n'enregistre même pas, information futile en ces moments ô combien intenses. comme si tout autour de vous, plus rien n'avait d'importance, espace hors du temps, bulle d'intimité dont vous êtes le centre. le sursaut de ton corps au contact de vos jambes te conforte dans l'idée que tu avances sur un terrain dangereux, glissant, et que le moindre faux pas pourrait te faire tomber dans les abysses. ses paupières closes sont peut-être le seul rempart qui t'empêche de sombrer, échéance retardée ne serait-ce que de quelques minutes, secondes.

pourquoi te comportes-tu comme ça diego ? avec un mec. d'habitude c'est pour les jolies filles que tu craques, que ton coeur accélère, que ton bas-ventre se chauffe. leurs courbes délicieuses, leurs sourires enchanteurs. mais avec jahi, c'est différent. plus fort que tout ce que tu as pu ressentir jusqu'à présent. tel un feu incontrôlable qui te ravage, qui t'empêche de respirer, de voir correctement. seul lui qui brille au milieu du brasier, son sourire comme ancre à laquelle s'accrocher.

sauf que jahi ne semble pas vouloir s'arrêter là. remettre de l'huile sur le feu. mèches de ton front qu'il écarte de deux doigts en les posant sur ta peau soudainement moite. tu n'arrives plus à respirer, myocarde agité. comme si bouger reviendrait à briser ce moment, alors tu deviens immobile, de marbre, de peur de tout gâcher. pourtant tu frémis quand ses doigts glissent sur ta joue, sans doute rosées, détaille les contours de ta mâchoire. tu parviens à déglutir, mince filet d'air goulument aspiré, pour ne pas suffoquer vivant. toute la peau de ton dos se hérisse quand il s'aventure à la cime de tes épaules, plongeant ensuite entre tes omoplates - comme s'il pourrait ressentir chaque parcelle de ta peau vibrant pour lui.

tu restes statue lorsque son visage s'approche à son tour, que son souffle s'écrase contre ta peau, poison volatile qui s'insinue en toi. ton corps est parcouru de vagues de chaleurs impossibles à décrire, décuplant tes sens, le désir comme dénominateur commun. l'intensité est telle que ton corps réagit, se durcit, excitation camouflée par l'eau ondulée. ses mots sont comme des balles te perçant la poitrine, écho à ses paroles lascives, comme des défis lancés à la volée, terriblement attirants. — pas sûr que ...  ton imagination volatile ne peut s'empêcher de matérialiser ses mots, images dansantes devant tes pupilles agrandies par les émotions qui se chahutent à l'intérieur. — ... je resterais ... immobile. jahi. son prénom qui provoque un frisson le long de ta colonne vertébrale, qui augmente encore, chose que tu pensais impossible, ton soudain désir pour lui. lorsque sa langue glisse contre tes lèvres, c'est l'explosion, lumières blanches qui dansent devant tes yeux.

il est sucré.
et je veux le dévorer.

alors tu laisses tes défenses s'abaisser, pour lui. parce qu'il semble te posséder, tel un aimant t'attirer. ton visage s'avance avec une certaine frénésie, toute retenue oubliée, noyée - tu l'embrasses, sans chasteté, tes lèvres s'écrasant contres les siennes, ta langue s'invitant sans trop en faire à la fête, juste pour lui laisser un avant-goût de ce qui pourrait l'attendre à se laisser entièrement aller. tes paupières qui se ferment, crime que tu ne pourrais ainsi par voir, vérité voilée sous ce baiser à l'intensité lascive. ton bassin s'agite, comme tremblant sur place de cette excitation nouvelle. tu t'en fiches que tes potes te voient. que ton attirance pour jahi soit dévoilée - pourquoi nier l'évidence ? tu vibres pour lui, tu bandes pour lui. alors avant de te retirer, de pouvoir enfin à nouveau respirer, tu laisses tes dents tirer légèrement sur sa lèvre, carnassier voulant laisser ta marque.

et toi jahi, tu tiendrais le coup ? t'aurais pas les doigts qui trembleraient ? connexion visuelle impossible à briser, les pupilles dilatées par l'envie. et pourtant tu restes immobile, sur ta chaise, prenant une dernière gorgée d'un mojito incapable d'atténuer le brasier désormais bien allumé. à la vue de tous, vous n'êtes sûrement que deux jeunes en train de se draguer. intérieurement, t'es en train de cramer comme jamais, ravagé par l'envie de cet apollon à la peau mate, au regard sombre et attirant.

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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   16.07.23 17:24

TW : sexualité

Tu ne comprends pas Jahi. Non, tu ne comprends vraiment pas. Parce que quelque chose comme ça ne t’était jamais arrivée. Parce que tu n’avais jamais été avec un garçon, avant. Jamais. Oh, bien sûr, que tu ne t’étais jamais vraiment mis d’étiquette. Parce que tu avais déjà été attiré par leurs silhouettes, par leurs muscles. Oh, tu avais déjà attiré par des garçons. Mais, jamais comme ça. Jamais au point de se draguer. Jamais au point de rendre tout ce que tu avais connu jusqu’ici, fade. Tellement fade. Parce que tu étais comme un papillon attiré par la lumière. Sa lumière à lui, Diego. Oh, il t’attirait comme jamais. Au point de laisser tomber les barrières. Au point de ne pas réfléchir. Peut-être parce que tu n’étais pas chez toi. Peut-être parce que tu étais ici pour chercher cette chose qui semblait tant te manquer dans ton train train quotidien. Était-ce ça ? Ça, Jahi ? T’en sais trop rien, tu ne comprends pas. Et en fait, tu n’y réfléchis pas. T’as pas envie. Tu veux juste. Juste le toucher, le découvrir. Juste le dessiner, juste sentir sa peau contre la tienne. Tu veux… Tu le veux. Et t’as jamais voulu à ce point-là. Jamais. Alors, tu laisses faire Jahi. Tu laisses tes envies te guider. Pour le toucher. Pour le goûter. Oui. Oui. Tu joues, tu crois, de tes paroles contre son oreille, de ta langue sur sa peau. Il a le goût du sucre du mojito. Et tu ne sais pas à quoi t’attendre. Non. Tu ne sais pas.

Et peut-être que ça te prend un peu pas surprise. Mais, Jahi, à jouer, on finit par se brûler. Brûler comme ton bas ventre qui sursaute, se crispe violemment. Tu gémis. Tu gémis alors que sa bouche touche la tienne. Alors que ses lèvres heurtent les tiennent. Tu gémis alors que son goût explose, là, dans ta bouche. Langues qui glissent l’une contre l’autre. Ta main dans sa nuque se serre fortement. Peut-être un peu trop fort. Mais, parce que ça l’est. Trop fort. Fort. Tu fermes les yeux, repenses à ses paroles.

Tu voudrais que ça ne s’arrête jamais.
Jamais.

Mais, bien trop vite, ça s’arrête, bien trop vite, tu le sens s’éloigner. Les dents entrent dans la partie, tu halètes, un sursaut dans ton ventre. Tu crois bien que ça forme une petite vague autour de tes hanches. Tu t’en fou. Tu t’en fou de tout. Parce que tu ne vois que lui. Parce que tu ne sens que lui. Lui et ton bas ventre trop chaud. Ton désir, ton envie de lui. Brasier qui te fait bander. Tu te contentes pourtant de simplement le fixer alors qu’il s’est éloigné. De le fixer alors qu’il reprend de sa boisson. Tu passes ta langue sur tes lèvres qui ressentent encore la morsure. Tu te demandes un instant à quoi tu ressembles, Jahi. Parce que tu dois avoir les joues rouges. Parce que tu dois avoir les pupilles noires comme jamais. Putain. Putain. Ta main dans sa nuque se desserre. Glisse le long de son épaule de son bras. « Non... » Non tu ne tiendrais pas le coup. Parce que t’as déjà les doigts qui tremblent, la voix un peu essoufflée par ton désir. Ta main qui pourtant, ose, se poser, là, juste au-dessus de son genou, serrant le bas de sa cuisse. Touchant la peau douce. Vraiment douce. Tu trembles, tu penses qu’il le sent.

Détourner le regard, le poser sur ton verre que t’attrapes avec ton autre main, le finir cul-sec. Parce que t’as la gorge sèche, la gorge nouée. Cul-sec jusqu’à le reposer dans un poc. Jusqu’à poser ton propre front contre le bord du bar. Ton regard fixant l’eau qui recouvre tes jambes, ton bas ventre. Tu… Tu… Ta main se serre une nouvelle fois sur sa cuisse. Tu fermes les yeux. « Qu...qu’est-ce qu’il se passe. Qu’est-ce qu’il se passe, Diego ? » Une question qui n’a peut-être pas de réponse. « Je ne...tu me fais...Que me fais-tu ? » Oui, parce qu’il n’y sûrement pas de réponses à donner. Pas à des sentiments si violents. Pas… Tourner la tête, toujours posée contre le bar qui est frais sur ta peau. Tu le regardes à nouveau. Lui souris doucement. « Diego. »

Et tu vas jouer avec le feu, Jahi.
Et tu joues avec le feu, Jahi.

Parce que tu te redresses, te rapproches de lui. Le fixes et glisses tes lèvres vers son oreille. « Je peux ? » Et doucement, tu frôles la peau de son cou. Doucement, ta main remonte le long de sa cuisse. Tu sens ta poitrine se serrer. Tu sens ton ventre vriller. Tes doigts glisser sous le bord de son short. Tes lèvres aspirer la peau de son cou. Avant de se décaler, avant de croiser son regard. « Je peux ? » Et frôler ses lèvres des tiennes. Et… Et… Et tu sais pas… Non tu ne sais pas, si c’est quelque chose dans son regard, dans sa posture. Mais, y a quelque chose qui lâche, là quelque part en toi. Y a quelque chose qui… qui… Et ta main qui remonte encore un peu, là, sous son short de bain. Là, qui s’arrête bloquée par le tissu. Ne pouvant aller plus loin. Y a quelque chose qui lâche, là quelque part en toi. Et, ton murmure passe tes lèvres. Se glisse entre vous deux. Juste vous deux. « J’ai tellement envie de toi. » Et tu n’aurais jamais osé. Jamais. Jamais. Mais, c’est Diego. Murmure que tu accompagnes, là, avec tes lèvres qui se posent à nouveau contre les siennes, là avec un baiser violent. Bouches qui se heurtent, tu plonges ta langue en lui, goûtes le mojito dans sa bouche. Gémis violemment, serres sa cuisse, fort, entre tes doigts.

Oh oui.
Tu as tellement envie de lui.

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Dernière édition par Jahi Sissoko le 16.07.23 20:17, édité 1 fois
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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   16.07.23 20:12

TW : sexualité

le gémissement qui s'échappe de ses lèvres te donne envie de continuer, preuve que tu t'es engagé sur un chemin qui pourrait vous plaire à tous les deux, au risque de vous y perdre pour l'éternité. mais si c'est pour marcher à ses côtés, alors tu serais prêt à foncer tête baissée, lui que tu ne connais que depuis quelques heures, et pourtant dont tu n'arrives déjà plus à te passer.

regard sombre.
tu y lis toute la perversité qui l'habite.

il ne serait pas capable de rester calme en te crayonnant en tenue d'adam. et pourtant sa main continue sur ta nuque, pour te maintenir, t'empêcher de partir. comme si t'en étais capable, accro à sa présence, à sa silhouette, à son aura écrasante. finalement l'étreinte cesse, mais tu n'arrives toujours pas à mieux respirer, oxygène que tu tentes désespérément d'aspirer à grandes goulées. à moitié noyé, tu te sens à nouveau couler quand sa main se pose sur le bas de ta cuisse, que tes doigts appuient contre ta peau. pourquoi chaque contact te semble plus intense, plus violent encore, que les précédents ? comme si l'eau autour de ta jambe se mettait soudainement à bouillonner par ce geste pourtant osé ?

son verre terminé, jahi semble prêt à reprendre les hostilités. toi tu veux te laisser faire, te laisser porter par la vague qu'il t'envoie, véritable tsunami d'émotions dont tu n'es plus le maitre. le bateau qui tangue, qui menace de chavirer, parce que tu navigues en eaux inconnues. sirène chantant à tes oreilles, jahi ne semble pas non plus comprendre ce qui lui arrive. questions posées à haute voix, auxquelles aucune réponse ne te vient. — j'sais pas putain ... souffle dont tu ne sais même pas s'il a capté le bruit, gorge asséchée par le brasier te cramant de l'intérieur.

oui tu peux.
je suis à toi.

parce que quand sa main commence à remonter ta cuisse, tu cesses de respirer. tressaillements douloureux dans ton bas-ventre, qui se creuse sous l'effet du plaisir. excitation qui continue de grimper, de durcir en toi, tandis que les lèvres du sorcier s'apposent sur ta peau. pour la première fois un gémissement siffle entre tes lèvres, car le plaisir est insoutenable, impossible à contrôler. ton bassin qui frémit et qui bouge légèrement, cherchant à accentuer encore le contact de ses doigts qui continuent l'exploration de ta cuisse, qui tremble sous l'eau. — continue ... supplique avoué tandis que vos regards se fixent, que ses yeux sombres te dévorent dans ta plus grande simplicité. t'es figé diego. complètement figé.

parce qu'il te veut.
et que toi aussi tu le veux, de tout ton être.

baiser teinté d'éthanol qui vous lie encore un peu plus, lèvres qui se cherchent, se trouvent et se lient, pacte sacré entre deux âmes enflammées. frustration qui nait du tissu qui empêche son avancée lascive, malgré ton bassin qui s'avance, malgré ton envie de t'offrir tout entier à lui. — putain d'merde, j'veux ... que tu ... putain faut qu'on arrête. car prononcer ces mots serait avouer que tu es déjà sien. liberté chérie pendant des années, que tu es prête à offrir au diable en quelques heures à peine. et pourtant la bosse de ton maillot de main ne laisse aucune place au doute, tout comme ta respiration saccadée, tes lèvres humides d'envie pour jahi. alors tu prends sa main et tu la guides vers ton entre-jambe, pour qu'il se rende compte de l'effet qu'il te fait. pour qu'il se rende compte que malgré tes mots, tu ne veux pas arrêter. que tu espères que personne ne vous regarde.

encore un gémissement en le sentant te toucher, alors que soudain, un impact entre vous éclabousse de l'eau partout. tu sursautes, l'eau froide t'aspergeant te faisant partir en arrière. corps qui tombe du banc immergé, plongeon forcé par ce gamin qui n'a rien trouvé de mieux à faire que de jouer au ballon. sous la surface, tu jures de toutes tes forces, seules les bulles remontant à la surface témoin de ta frustration et colère. le gosse rattrape son ballon et s'esquive en murmurant une quelconque excuse que tu n'entends pas, tandis que tu remontes sur le banc, les cheveux dégoulinants. — fais chié ... car tu as l'impression que la magie s'est brisée ...

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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   16.07.23 20:53

TW : sexualité

C’est une folie. Une folie violente, une folie brûlante. Une folie dans laquelle tu te laisses tomber. Dans laquelle tu te laisses noyer, parce que tu sens sa peau contre tes lèvres, douce et chaude, là, dans le creux de son cou. Douce et chaude, là, le long de sa cuisse. Et ça t’envoie des épines dans le dos, ça te fait gémir toi aussi. Toi aussi. Parce que tu l’entends, gémir, tu l’entends te demander de continuer. Oh oui, tu l’entends réagir, tu le sens réagir, de ses hanches qui bégaient, là, tout proche de tes doigts. Et peut-être que… Peut-être… Mais le tissu gêne mais, tu ne peux pas aller plus haut. Mais, c’est pas grave, pour l’instant, car y a tes lèvres contre les siennes, sa langue contre la tienne. Et ça t’envoie des frissons dans le dos. Ça t’envoie dans un ailleurs et pendant quelques secondes, tu penses que tu pourrais défaillir, là, maintenant. Défaillir rien que comme ça. Rien qu’en le sentant, là, proche de toi. Là… Et peut-être que tu ne t’attendais pas à ça. À ses paroles qui te demandent, Jahi. Qui te demandes à la fois plus et à la fois d’arrêter. Parce qu’il est aussi paumé que toi, tu crois bien. Pourtant, il te guide, Jahi, il attrape tes doigts et guide. Là, contre son ventre. Là… Que tu peux pas empêcher le gémissement, le halètement alors que tu le sens contre ta paume. Dur. Aussi dur que toi. Tu veux appuyer, masser. C’est un peu effrayant aussi. Parce que… Parce que tu n’as jamais touché un garçon et pourtant, pourtant, t’as juste envie d’appuyer, fort. D’appuyer comme toi t’aimes faire. Comme… Et tu vas pour le faire, tu vas pour reprendre sa bouche, pour serrer tes doigts contre la grosseur brûlante. Oh oui. Oui. « Oui... » Tu gémis, crois vraiment que tu vas venir, juste comme ça. Parce que c’est trop. Tout est trop. Trop. Oui. Oui.

Mais, c’est comme une claque, comme le tonnerre qui réveille. Le ballon qui tombe, qui vous éclabousse. Le corps qui s’éloigne, tombe. Ta main qui reste en place, là, dans le vide de l’eau. Parce qu’il a disparu, parce qu’il est tombé à l’eau. Parce que l’enfant arrive, s’excuse, se retire. Et… Et t’as la réalité qui t’explose au visage. Un grognement violent qui glisse dans ta gorge alors que tu finis par poser tes deux mains sur ton visage. Putain. Mais, qu’étiez-vous en train de faire ? Là, au milieu des gens. Des enfants. Retirer tes mains, voir le serveur un sourire un peu moqueur sur le visage. Tu soupires. Baisses les yeux et regardes Diego remonter à tes côtés. Tu le fixes. Parce que bien sûr qu’il est toujours aussi beau. Mais… Mais…

Et le rire sort.
Et le rire explose.

Oh oui, tu te mets à rire comme jamais, grand, solaire, communicatif, alors que tu te rends compte de ce qu’il vient de se passer. Alors que la pression redescend soudainement. Tu ris mais, tu glisses doucement une main dans la sienne. Pour la serrer doucement. Pour la garder, là, entre tes doigts. Tu ris alors que tu le regardes. Encore. Toujours. Et malgré les gloussements, tu te penches légèrement, pose un baiser sur sa joue trempée, pose un baiser léger sur ses lèvres avant de te reculer. Avant de, de ta main libre, glisser tes doigts dans ses cheveux pour les remettre plus ou moins correctement. Il est beau comme ça. Peut-être encore plus. Mais, la réalité vient de vous rattraper. Vous n’êtes pas seul. Et malgré ton rire, t’es quand même particulièrement mortifié de te rendre compte de ce que vous étiez prêt à faire, là, au milieu des gens. Un rire, qui doucement se calme, qui doucement redescend comme le reste, tout le reste. « Hey bah… C’était du réveil ça. » Parce que tu préfères en sourires, tu préfères en rire. Même si… Même si tu es vraiment, vraiment frustré. Ce n’est ni le lieu, ni le moment. Encore un petit passage de tes doigts pour pousser la mèche sur le côté de son front. Et l’éloigner. L’autre toujours tenant la sienne. « Tu es beau. » Parce que c’est si vrai. Si vrai. Sourire devenu plus doux. Regard devenu plus calme. Même s'il peut sûrement le voir, Diego, à quel point tu le désires encore. Te pencher encore une fois pour déposer un nouveau baiser papillon sur ses lèvres.

T’as l’impression que tu n’aurais pas dû goûter.
Qu’il est devenu une drogue.
Que tu ne pourrais plus jamais.
T’en passer.


« Tu veux reprendre quelque chose à boire ? » Parce que finalement, t’as comme l’impression que le temps est passé en une seconde. Que ça fait peut-être des heures que vous êtes là ? T’en sais trop rien. Mais, peut-être aussi, qu’il a d’autres choses à faire. Qu’il a prévu de voir ses copains. Il a dit qu’il était là avec son groupe. Contrairement à toi. Alors, oué, tu sais pas trop ce qu’il se passe maintenant. Tu sais pas trop. En dehors du fait que tu tiennes encore sa main. En dehors du fait que tu ne veux pas que ça s’arrête. Non. Jamais. « Oh et, peut-être… Ton numéro ? » Sourire devenant plus grand. Parce que faut pas faire le con à ne pas demander. Le con à oublier ce petit détail qui compliquerait beaucoup de choses. Enfin, s’il veut que vous vous voyez plus tard, un autre jour. Si… T’aimerais bien qu’il te dise juste que oui, il veut reprendre quelque chose à boire. Pour continuer de profiter de sa présence. Pour continuer de le graver dans ta rétine.

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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   16.07.23 23:15

le feu qui brûlait auparavant entre tes cuisses s'est quelque peu estompé, braises latentes que jahi pourrait raviver d'un souffle ravageur. et pourtant lorsque tu refais surface, c'est par son rire que tu es accueilli. un son cristallin, éclatant de bonne humeur - alors déjà toute ta frustration, pourtant bien réelle, s'envole, remplacée par le sourire qui s'estampille sur ton visage. tu te laisses contaminer par jahi, rigolant à ton tour sans te soucier des autres baigneurs, simplement parce que là, tu te sens bien, quand il glisse sa main contre la tienne, que vos doigts s'entrelacent. putain diego, il se passe quoi ? toi le volatile, toi le papillon, te voilà accroché à cet astre dont tu ne veux plus te détacher.

surprise totale matérialisée par deux baisers, le premier sur ta joue, la rosissant instantanément, l'autre sur tes lèvres. lointain souvenir d'une luxure désormais passée, presque envolée, remplacée par une complicité inavouée. le calme après la tempête, ton corps encore un peu vibrant de la décharge d'adrénaline, remplacée peu à peu pas une douceur trop rarement vécue. parce que quand tes doigts se posent sur ton front pour écarter quelques trempées mèches rebelles, tu souris bêtement, comme un enfant, tout simplement parce que tu es aux anges, ses gestes comblant la frustration du moment lascif maintenant éclaboussé. — je ... t'sais, c'est ma première fois ... avec un gars. tu bafouilles, tu ne sais pas comment l'expliquer. pour qu'il ne pense pas que tu n'as pas aimé, ou que tu regrettes. parce que l'impression que tu en gardes, c'est que c'est l'une des fois où tu t'es senti le plus excité de ta vie. où tu as le plus fort désiré quelqu'un. — et ... j'suis juste ... bien ? ta main sur ton visage que tu attrapes, geste vibrant remplacé par geste doux, bienveillant. ton expression est calme, presque ... épuisée ? comme si chaque cellule de ton corps avait été sollicitée par l'explosion de sensations provoquées par jahi. — j'veux qu'on se revoie jahi ... ta lèvre que tu humidifie d'un coup de langue, parce que t'es jamais très à l'aise avec les discussions sérieuses, lorsqu'il s'agit de se dévoiler.

attrapant le stylo que le serveur a laissé trainer sur le bar, tu t'approches de jahi. pense pas à sa chaleur. respire pas son odeur. ordres que tu n'arrives pas à suivre, te surprenant, en te penchant un peu en avant, à te laisser happer par son parfum, son odeur, le grain brillant de sa peau matte. alors tu poses une main sur son torse, ton épiderme qui te semble piquante, brûlante, tandis que tu écris ton numéro à même son pectoral. lèvres pincées de concentration, pour ne pas te laisser distraire par sa présence, sa prestance. — mes potes vont s'douter que j'suis pas juste venu me baigner. mais promets-moi que tu m'écriras ? supplique cachée au fond de ta voix, toi qui peut être vu comme un lâche refusant ce deuxième verre. parce que t'as un peu peur, diego. du pouvoir de jahi sur toi. parce que face à lui, tu es vulnérable, cédant aux plus primaires de tes pulsions. alors juste avant de t'éclipser, tu déposes un baiser au coin de ses lèvres, le palpitant cognant dans ta poitrine. ce goût sucré, tu es accro. définitivement.

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Re: tw - sorry not sorry (jahi)   17.07.23 7:21

T’as comme pas le temps, Jahi. Non, t’as comme pas le temps de réagir avant de le voir s’éloigner. Avant de fixer son dos, ses muscles qui roulent dans ses mouvements. T’as comme pas le temps. Et tu restes là, un peu idiot, un peu perdu. Égaré aux souvenirs qui te reviennent, de cet instant, un peu hors du temps, un peu sortit de nulle part. Du fantôme de ses lèvres contre les tiennes. Du fantôme de sa main contre ton torse. Tu frissonnes doucement. Baisses les yeux pour regarder le numéro dessiné sur ta chaire. Tu ris un peu. Parce que tu vas t’amuser à réussir à le lire. Peut-être qu’une photo devrait régler le souci. Tu sais pas trop. Fermer un peu les yeux, soupire entre tes lèvres. Revoir la silhouette qui s’approche de toi au stade. Revoir la silhouette assise à tes côtés. Re sentir sa peau contre tes doigts. Si douce, si chaude. Tu trembles un peu. Te mordilles la lèvre. Putain. Putain. Tu as encore du mal à tout remettre en ordre. Mais, une chose est sûre, toi aussi, tu veux le revoir. Oh oui. Oui. Pour discuter, pour l’embrasser, pour le dessiner. Peut-être tout ça à la fois.

Rouvrir les yeux et te lever à ton tour, ramasser tes affaires, serviette que tu enroules autour de tes hanches, un pas après l’autre. Quitter l’endroit. Vestige de vos premiers émois ensemble. Tu repenses à ses paroles auxquelles tu n’as pas pu répondre. C’était sa première fois avec un garçon. Et il était bien. Bien. Putain. Mais, toi aussi. Oh oui, tu aurais voulu lui dire. Moi aussi. Parce que tu n’avais jamais embrassé un gars, parce que t’as jamais touché un gars. Et alors que ça aurait pu te faire peur comme jamais. Ça t’avait juste paru si naturel. Si violent. Si bon. Bon comme jamais. Et tes pas qui glissent sur l’herbe et le soleil qui doucement décline dans le ciel. Était-ce ça, Jahi qui manquait à ta vie ? Était-ce ça, Jahi ? T’étais-tu trompé de chemin ? T’en sais rien. Et t’as comme pas vraiment envie d’y réfléchir. Relations passées, pourtant, si fadent comparées à cet instant volé. À cet instant d’une intensité toute autre. Tu frémis. Bien sûr que tu vas lui envoyer un message. Bien sûr… Que toi aussi, tu veux le revoir. Bien sûr.

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